Vraisemblablement datée de la fin des années 50 cette bouteille de Pomerol Château Plince, mise Calvet, n'était curieusement pas millésimée. Robe opaque, très foncée, d'un beau rubis profond en avril 2012. Le nez est marqué par la volatile mais sans excès, il gagne en finesse en carafe. Un peu de café et de fruits cuits bien évidemment mais l'ensemble est bien fondu et pas désagréable. La bouche séduit par sa richesse de constitution typée merlot d'une bonne année et sa fraîcheur soulignée par des tanins soyeux. Les saveurs de pruneau sont élégantes et bien tenues par l'acidité elle même parfaitement intégrée. Ce Château Plince n'est pas un grand vin mais c'est un joli Pomerol digeste et doté d'une certaine élégance.