Robe rubis sombre en mars 2015 pour ce Trévallon rouge millésime 2012 assemblant comme d'habitude 50% de syrah à 50% de cabernet sauvignon. Le nez conjugue des arômes de petits fruits rouges et noirs à des notes plus florales et végétales. Après un léger perlant au départ la bouche s'exprime dans un registre plus serré et tannique que d'habitude. Manifestement le vin se goûtait mal ce jour là. Il gagnait certes un peu en puissance à l'aération mais le vin semblait manquer de chair et de profondeur, marqué par un caractère végétal. A revoir sur une autre bouteille car même si le vin est intéressant il n'est pas au niveau attendu sur cet exemplaire. Ceci dit, curieusement, tous les millésimes de Trévallon rouge dégustés sur cette période se sont mal goûtés, c'est sans doute une mauvaise passe. A revoir rapidement donc car il n'y a pas de raison que le millésime 2012 se goûte mal, bien au contraire. Nettement plus en place en mai 2015, le vin est cette fois bien ouvert, avec de la fraîcheur et une bonne richesse (13°) de matière. Il est encore très jeune. Se goûte difficilement en janvier 2020 du moins à l'ouverture. Le vin semble austère. Mieux le lendemain le vin a gagné en intensité mais reste en dehors des standards du cru.